Le terminal des croisières de Marseille se situe sur le môle Léon Gourret — un gros machin en bêton de près d’un kilomètre et demi de long planqué tout au nord du port (l’autonome, pas le vieux). #Thread
C’est ici :
Les trucs intéressants à visiter les plus proches, ça commence grosso-modo au niveau des docks de Marseille.
C’est-à-dire là :
Mine de crayon, ça fait une trotte de plus de 5 kilomètres entre votre bateau et l’entrée des docks — si vous marchez bien, comptez une petite heure.
Evidemment, personne ne fait la promenade à moins d’être passionné par les alignements de containers et autres parking portuaires ou, à défaut, par la marche en bordure d’autoroute (c’est dangereux, ne faites pas ça !).
L’autre option, c’est de traverser le môle Léon Gourret à pied puis de prendre le bus (ligne 35S). Il y a un bus toutes les 20 minutes mais armez-vous de patience parce qu’un bateau de croisière qui débarque, ça vous remplit quelques bus.
Reste enfin (et c’est votre dernière solution), nos fameux taxis marseillais qui se feront un plaisir de vous déposer où vous le voulez pour une somme déterminée en fonction de votre tête de touriste (#protip : évitez de parler anglais).
Alors forcément, vous comprendrez que nos amis croisiéristes profitent habituellement de leur escale marseillaise pour rester à bord ou, dans le meilleur des cas, payer une visite guidée à leur compagnie (typiquement à Aix-en-Provence).
Évidemment, il se peut aussi que vous partiez de Marseille.
Sachez dans ce cas qu’il n’existe aucune liaison directe entre la gare Saint Charles et le terminal des croisières. Vous allez devoir découvrir notre métro (pas compliqué : il n’y a que deux lignes), prendre le bus puis marcher un bon kilomètre.
(Oui, avec vos bagages, les enfants qui sont fatigués et grand-père qui n’est plus tout jeune.)
Il n’existe pas non-plus de liaison directe avec l’aéroport. Ce dernier vous propose, au mieux, de vous déposer gare Saint Charles (et vous connaissez déjà la sanction).
Dans le meilleur des cas, votre compagnie a prévu un transfert depuis la gare ou l’aéroport. Sinon, vous êtes bons pour nos célèbres taxis marseillais (#youpi!).
Dans les mois qui viennent, on attend pratiquement un bateau — soit 2000 à 6000 passagers — PAR JOUR.
Il serait peut-être temps de trouver un moyen de les accueillir correctement. #Fin
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Fin octobre 1941, les services de renseignement britanniques sont en alerte maximale : il semble que les nazis aient finalement réussit à infiltrer des agents en Angleterre ; on vient d’intercepter les messages du chef de leur réseau, un certain ‘Arabel’. #Thread
Dans ses messages interceptés par les brits, Arabel avertit ses maîtres de l’Abwer (le renseignement militaire nazi) qu’un convoi de la Royal Navy a quitté la baie de Caernarvon, au pays de Galles, et fonce désormais dans l’Atlantique, droit vers le sud.
Détail troublant, néanmoins : ce convoi n’existe pas. Même pas en rêve.
Suis à Chamonix. C’est plein d’étrangers. Des britanniques (en masse), des néerlandais, des allemands, des espagnols, des russes, des japonais, des chinois, des indiens...
Comme je suis un habitué, je peux vous confirmer que tout ce petit monde vient ici pour profiter de la montagne. On les retrouve sur les chemins de moyenne montagne ou, pour les plus sportifs, en haute montagne.
Seule exception : les arabes (les vrais hein, ceux qui viennent de la péninsule). Eux, ils restent en fond de vallée, là où il y a des boutiques de luxe.
En 1996, Alan Sokal, professeur de mathématiques et de physique, a eu une idée amusante : écrire un monument de pseudoscience et le faire publier dans une revue de ‘sciences sociales’ postmoderne. #MiniThread
Le point principal de Sokal, c’est que l’idée selon laquelle il existe une réalité objective, indépendante de nous, dont nous pourrions comprendre les lois grâce à de (« prétendues ») méthodes scientifiques est en réalité un dogme imposé par les intellectuels occidentaux.
Or, note l’auteur, un certain nombre de « percées conceptuelles récentes » montrent que « la ‘réalité’ physique est au fond une construction sociale et linguistique » et que le discours dominant relayé par la communauté scientifique…
Voilà la situation : vous êtes sur une portion d’autoroute limitée à 90 km/h (qui pourrait être, par exemple, l’A51 entre Aix-en-Provence et Marseille, aujourd’hui vers 15h10. [1/x]
Évidemment, comme vous avez un permis de conduire standard, vous respectez cette vitesse maximale scrupuleusement. Genre, vous roulez au régulateur pour être sûr de ne pas vous rendre coupable de violence routière.
Fatalement, la voiture devant vous roule à 85 km/h. Du coup, vous la rattrapez petit à petit et finissez par la doubler sur la voie de gauche (comme il se doit) mais lentement parce que 5 km/h d’écart ça ne fait pas une grosse différence.
Pour celles et ceux qui s’intéressent à la guerre du Vietnam, je ne saurais que trop recommander 'The Vietnam War: A Film by Ken Burns and Lynn Novick' sur Netflix. C'est magnifiquement fait et extraordinairement intéressant.
De l’aide militaire apportée par Truman au français dès septembre 1950 à la chute de Saigon en avril 1975, les États-Unis sont quand même restés dans ce bourbier pendant près de 25 ans et sous 6 présidents (Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson, Nixon et Ford.)
En terme d’engagement de troupes sur place, on est passé des 900 ‘conseillers’ d’Eisenhower, à 16 000 gars à la mort de JFK puis à — tenez-vous bien — 543 482 hommes et femmes à la fin de la présidence de Lyndon Johnson.