Obro fil en francès sobre la situació vergonyosa del #presospolítics a #Espanya i el silenci d'#Europa. Ja n’hi ha prou. Llibertat presos polítics.
Le chemin de l’exil exige de nombreux renoncements mais celui de la prison est celui de la #honte.
Le 11 septembre 2018, la #Catalogne fêtera la #Diada (Fête nationale de la Catalogne). En #Espagne, au 21e siècle, neuf personnes ont été injustement placées en détention provisoire dans l’attente d’un procès pour des délits de sédition et de rébellion.
Parmi elles, deux membres de la société civile, Jordi Cuixart et Jordi Sánchez et sept anciens membres du gouvernement de Carles Puigdemont, Dolors Bassa, Carme Forcadell, Oriol Junqueras, Joaquim Forn, Raúl Romeva, Josep Rull et Jordi Turull.
Ces détentions de la honte sont révélatrices d’une violation continue des droits fondamentaux. Les anciens membres du gouvernement et l’ancien Président, Carles Puigdemont, qui ont choisi l’exil sont aujourd’hui libres, sauf en #Espagne
car toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt national. La Belgique, l’Allemagne, l’Écosse et la Suisse ont, tour à tour, rejeté les demandes de remise à l’Espagne pour les délits de rébellion et de sédition à la suite des mandats d’arrêt internationaux émis par le juge #Llarena
Ce même « triste » juge d’instruction près le Tribunal Supremo est d’ailleurs cité à comparaître devant la justice belge le 4 septembre prochain à la suite de la plainte (civile) pour « partialité » déposée par cinq anciens membres du gouvernement catalan en exil, dont @KRLS.
Le rappeur #Valtònyc condamné, entre autres, pour injures à la Couronne, a choisi l’exil pour éviter la prison. La Belgique a renvoyé au 3 septembre sa décision sur la demande de remise du rappeur à l’Espagne. Cet ajournement est une victoire pour celui contraint à l’exil.
Espérons que la justice belge suivra la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme en la matière.
Réflexion : la justice espagnole s’enferre et sombre dangereusement. L’Europe est tristement muette, voire complice.
Les délits de sédition et de rébellion sont imaginaires. La violence n’a jamais fait partie de la culture des Catalans. Dones i homes de pau.
Pour preuve : les juridictions européennes ont toutes refusé la remise des intéressés (exilés) pour les délits de sédition et de rébellion, punis, selon le Code pénal espagnol, de peines comprises entre 15 et 25 ans de prison.
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