Pour Aude GG la majorité des problèmes viennent du fait d'être majoritairement tout seul quand on est YouTubeur. Tout seul à écrire, à uploader, à lire les commentaires. C'est toi, seul, face à l'écran. Elle souligne que youtube n'est pas sa vie, elle a autre chose à côté.
Mais point positif ces moments de doute ont permis des rapprochements avec d'autres videastes, la création de liens. Et si la communauté (commentaires etc) peut parfois être lourde, elle peut se montrer bienveillante et te rebooster.
Leo demande aux autres videastes qui parmi eux "n'a que youtube dans sa vie". Le capitaine du Nexus VI le reprend en soulignant que la bonne formulation serait "N'a plus que youtube comme activité professionnelle" ce qui en dit long sur Leo et son rapport à YouTube 😅
Pour le capitaine, même si cela peut parfois être dur, il relativise. Des événements personnels en lien avec son travail font qu'il arrive à prendre du recul. "Oui c'est dur, mais j'ai vécu pire, et là je fais ce que j'aime" en gros.
Leo nous résume un article parlant du burn out chez les YouTubeurs et la reconnaissance de la dépression chez eux.
Realmyop nous parle de son rôle de producteur et du fait qu'il a découvert, lors de salon, l'envers du décors de certains producteurs. Il résume cela comme ça "Je savais que j'étais gentil mais là j'ai vu des producteurs insulter des videastes."
On parle désormais des commentaires et de la violence de ceux-ci "C'est pas tellement le fait qu'il y a un commentaire qui puisse dire du mal. C'est qu'en il y en des centaines. La répétition." dit Patrick Baud.
Florence Porcel nous raconte à quel point ces commentaires (menace de mort, de viol, insulte sur le physique) ont fini par l'angoisser, la décourager, la plonger en dépression. La répétition de ces commentaires l'a poussé à fermer ses commentaires pendant 6 mois.
"Ça m'a fait un bien fou et ça va mieux maintenant" annonce t elle.
C'est au tour de Mathieu Pradalet (French food porn) de parler de sa chaîne. Chaque épisode met du temps à être construit et donc engendre beaucoup d'attente de sa part et de celle du public.
"On me reprochait de toujours mettre en avant les mêmes personnes, les mêmes physiques. J'ai voulu changer cela et mettre en avant une autre communauté. Je l'ai fait maladroitement. J'ai blessé des gens. J'ai fait du tort à ces personnes. C'est ça que je regrette."
"Je suis le premier fautif." annonce-t-il. Mais il regrette que depuis il n'ose plus sortir des schémas classiques de peur de blesser de nouveau une communauté sans le vouloir.
Leo explique que toutes ces attaques finissent par atteindre jusqu'à la légitimité. "Pourquoi moi plutôt qu'un autre ? Quelqu'un en parlerait mieux" et il explique finir par développer un syndrome de l'imposteur.
"Ce qui manque sur ce panel c'est une personne qui subit la pression supplémentaire d'une cadence élevée de mise en ligne de vidéo" annonce Patrick Baud. Realmyop prend le micro pour parler de personnes qu'il connaît bien : l'équipe du joueur du grenier.
"Ils travaillent beaucoup, c'est 4 à 5 videos par semaine. Ça entraîne forcément une forme de détachement. Par exemple parfois ils oublient de lire leurs commentaires. Mais ce ne sont pas ceux qu'on voit le plus en soirée. Ils n'arrêtent jamais."
Florence Porcel souligne que sans poster 4 à 5 vidéos par semaines elle travaille 100h par semaine sans vacances depuis 4 ans. "Je m'impose une certaine cadence même si je sais que c'est toxique pour moi."
Et voilà Patrick Baud qui annonce que lui ne s'est jamais mis de pression sur le rythme de sorti. Il n'a jamais habitué son public à une cadence particulière, ça sort quand ça sort. Leo le rejoint totalement dans cette façon de penser et de faire.
Avis perso émis par la live tweeteuse : Patrick et Leo ont un "salaire" assuré par leur communauté. Ça peut aider à prendre son temps. Peut être, je sais pas.
Realmyop parle de l'époque à JV.com "J'étais payé 900euros par mois pour 2 vidéos par semaine. J'ai compris que je faisais un burn out quand tout s'est arrêté. Quand j'étais dedans, je devais juste travailler, j'étais dans des mécaniques que je ne percevais pas."
Je ne sais pas ce que @Curiolog nous a préparé pour cette soirée @pintofscienceFR mais je sens que ça va être du lourd. Du très lourd.
Ce soir nous allons donc enquêter sur les idées reçues avec le grand, le beau, le merveilleux @Curiolog (en toute objectivité)
Le job de Florian c'est d'être "Détecteur de foutaises" à savoir que quand il lit une nouvelle qui lui fait dire "wow c'est trop bien" son cerveau lui dit directement "c'est sûrement de la merde".
Ya un potentiel tellement gigantesque d'expliquer comment naissent et se propagent des fake news en s'appuyant sur les légendes contemporaines. Les avions casseurs de nuages, Craig Shergolg, les émotions du philendendron... Les mécanismes derrières leur propagation sont les même.
D'ailleurs pourquoi passer par des légendes contemporaines plutôt que de s'appuyer sur des fake news actuelles ? Pour plusieurs raisons à mon sens : déjà ça évite de parler de sujets sensibles actuellement et donc de se débarrasser d'un gros aspect émotionnel.
Ensuite parce que pour de nombreuses légendes contemporaines le temps nous a permis d'avoir la vision globale des tenants et des aboutissants, des différents acteurs... Il est plus complexe d'avoir cette vision d'ensemble sur du récent voir du présent.
Bonjour @Allodocteurs, me voilà bien étonnée ! Dans votre émission d'aujourd'hui votre chroniqueuse Lucile Degoud indique la chose suivante : "[...] Selon une étude, le soutien-gorge ne serait pas si bon que ça pour la santé des femmes." allodocteurs.fr/emissions/le-m…
Ha bon ?
Elle continue : "Effectivement, le seul à s'être intéressé sérieusement à cette question à ce sujet est un français. C'est le professeur Jean-Denis Rouillon [...]"
Ha mais oui, la fameuse "étude" de Rouillon !
Non @Allodocteurs, cette étude n'existe pas, elle n'est trouvable nulle part. Pour toute étude nous avons une chronique, diffusée sur France Bleu Besançon le 7 avril parlant des résultats d'une étude préliminaire menée par JD Rouillon. J'en parle ici :
Nouvelle table ronde autour des formats de la vulgarisation avec @dirtybiology et @CyrusNorth qui vont commencer par nous présenter 2 work in progress. #Frames2018
On vient de voir les deux épisodes inédits qui sont juste ouf. Leo explique que il voit son épisode comme un clip musical qui fait de la vulgarisation. Lui et Cyrus ont beaucoup réfléchi aux métaphores présentes dans ces deux formats.
L'image parle autant que la voix off dans le contenu de Leo. Son montage est réfléchi pour transmettre quelque chose.
Nouvelle conférence l'heureux hazard avec @FrancoisTheurel et @Chronique_NEXUS. Une conférence qui parle de quand le hazard a entraîne de belles choses au cinéma !
François Theurel parle du deus ex machina, un procédé narratif qu'on critique souvent comme "trop gros". Il illustre cela avec le film cowboy bebop où Spike tombe sur le créateur du virus du film par hasard total.
Pourtant le hasard existe dans la vie. Et là il n'est pas critiqué. Comme si à l'écran cela devenait forcément négatif et entraînait une baisse de qualité du scénario.