Nouvelle table ronde autour des formats de la vulgarisation avec @dirtybiology et @CyrusNorth qui vont commencer par nous présenter 2 work in progress. #Frames2018
On vient de voir les deux épisodes inédits qui sont juste ouf. Leo explique que il voit son épisode comme un clip musical qui fait de la vulgarisation. Lui et Cyrus ont beaucoup réfléchi aux métaphores présentes dans ces deux formats.
L'image parle autant que la voix off dans le contenu de Leo. Son montage est réfléchi pour transmettre quelque chose.
C'est au tour de Cyrus de nous expliquer son intention derrière l'épisode. Il voulait construire son épisode comme un court métrage mais de vulgarisation.
Leo parle du fait que les contraintes techniques sont des moteurs de créativité.
Leo parle maintenant de son frère @Colas_bim et du format qu'il développe sur sa chaîne. Il explique que Colas a essayé pleins de formats avant de trouver un format qui fonctionne et qui lui plaît.
Ce format c'est du story time en animation. Et Leo arrête pas de répéter qu'il est fier de son frère c'est grave chou.
Cyrus se pose toujours la question de "comment je vais véhiculer mes idées ?". Chaque idée requière un format différent pour lui. D'où le fait que ses formats changent souvent.
Leo ne pense pas qu'on invente des formats, on part de choses qu'on apprécies et qui nous plaisent. On y appose ensuite notre propre patte. Les inspirations sont importantes, mais les adaptations aussi.
Leo vient de nous montrer un fail de création s'inspirant des formats de son frère. C'était pas très très bien. Mais c'est en tentant qu'on développe des trucs cools.
"Peut être qu'on se prend trop la tête pour des choses que les gens ne remarquent même pas." se demande Cyrus en parlant du montage d'un épisode.
Une personne du public prend la parole pour rebondir sur ce que Cyrus vient de dire : "Les petits détails ne se remarquent que lorsqu'ils sont absents." dit-elle.
True.
"J'aime l'humour" Cyrus North. 2018.
Pour Leo "Le monde de l'audio visuel c'est un peu comme la théorie de la reine rouge en biologie. Tu dois co évoluer avec les goûts pour réussir à garder ton public."
"Les vulgarisateurs travaillent vraiment beaucoup leurs formats. Peut être pour compenser leur sentiment de manque de légitimité. Je sais pas." fait remarquer Leo.
"On peut voir par exemple Nozman qui change tout le temps de format. Il trouve toujours une nouvelle chose." souligne Cyrus.
Leo se demande si le changement de format ne peut pas aussi venir de la lassitude du videaste à toujours faire la même chose. "Ya un moment monter toujours la même chose, bah juste c'est chiant."
Bon pendant que ça discute avec le public jvais en profiter pour vous donner mon point de vu qui fait aussi écho à la table ronde ce matin.
Des "formats neufs" on en trouve à mon sens pleins en vulgarisation. @Sciencecomptoir a fait une super Playlist d'ailleurs qui en montre pleins
Dernièrement on a @pierrekerner qui a fait la vidéo danse macabre qui est juste ouf à mon sens comme réalisation et comme format.
La réflexion et le discours de Leo et Cyrus comme ce matin est, comme l'a dit Lê dans un RT, plus des réflexions de videastes que des réflexions de vulgarisateur. Garder le public, faire du chiffre, faire des vues.
Pourtant j'ai déjà entendu Leo parler des vues autrement. Pas que comme un chiffre. Un indicateur marketing. Que il y avait des vus qui "comptent", qui ont "une signification".
A qui je m'adresse ? Quel est mon message ? Qu'est ce que je veux faire passer et qu'est que je veux que la personne retienne et ressorte de ma vidéo ? Sont à mon sens des questions plus importantes que "Est ce que ça va faire des vues ? Qu'est ce qui marche ?"
Voilà j'arrête ici sur ma réflexion. Bisous.
Et je vais préciser avant qu'on extrapole : bien sur que je considère que ces personnes font toujours de la bonne voir de l'excellente vulgarisation. De même que je comprends que ces questions de vues etc soient plus importantes pour quelqu'un qui vie de son activité sur YouTube.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Je ne sais pas ce que @Curiolog nous a préparé pour cette soirée @pintofscienceFR mais je sens que ça va être du lourd. Du très lourd.
Ce soir nous allons donc enquêter sur les idées reçues avec le grand, le beau, le merveilleux @Curiolog (en toute objectivité)
Le job de Florian c'est d'être "Détecteur de foutaises" à savoir que quand il lit une nouvelle qui lui fait dire "wow c'est trop bien" son cerveau lui dit directement "c'est sûrement de la merde".
Ya un potentiel tellement gigantesque d'expliquer comment naissent et se propagent des fake news en s'appuyant sur les légendes contemporaines. Les avions casseurs de nuages, Craig Shergolg, les émotions du philendendron... Les mécanismes derrières leur propagation sont les même.
D'ailleurs pourquoi passer par des légendes contemporaines plutôt que de s'appuyer sur des fake news actuelles ? Pour plusieurs raisons à mon sens : déjà ça évite de parler de sujets sensibles actuellement et donc de se débarrasser d'un gros aspect émotionnel.
Ensuite parce que pour de nombreuses légendes contemporaines le temps nous a permis d'avoir la vision globale des tenants et des aboutissants, des différents acteurs... Il est plus complexe d'avoir cette vision d'ensemble sur du récent voir du présent.
Bonjour @Allodocteurs, me voilà bien étonnée ! Dans votre émission d'aujourd'hui votre chroniqueuse Lucile Degoud indique la chose suivante : "[...] Selon une étude, le soutien-gorge ne serait pas si bon que ça pour la santé des femmes." allodocteurs.fr/emissions/le-m…
Ha bon ?
Elle continue : "Effectivement, le seul à s'être intéressé sérieusement à cette question à ce sujet est un français. C'est le professeur Jean-Denis Rouillon [...]"
Ha mais oui, la fameuse "étude" de Rouillon !
Non @Allodocteurs, cette étude n'existe pas, elle n'est trouvable nulle part. Pour toute étude nous avons une chronique, diffusée sur France Bleu Besançon le 7 avril parlant des résultats d'une étude préliminaire menée par JD Rouillon. J'en parle ici :
Nouvelle conférence l'heureux hazard avec @FrancoisTheurel et @Chronique_NEXUS. Une conférence qui parle de quand le hazard a entraîne de belles choses au cinéma !
François Theurel parle du deus ex machina, un procédé narratif qu'on critique souvent comme "trop gros". Il illustre cela avec le film cowboy bebop où Spike tombe sur le créateur du virus du film par hasard total.
Pourtant le hasard existe dans la vie. Et là il n'est pas critiqué. Comme si à l'écran cela devenait forcément négatif et entraînait une baisse de qualité du scénario.
C'est avec 10 minutes de retard que j'arrive à la première table ronde deso. La vulgarisation se meurt-elle sur YouTube ? C'est la question qu'on se pose.
Actuellement ça parle du fait que "on ne fait plus ses vues" aka on a plus autant de vues qu'on a d'abonnés sur sa chaîne sauf si ça devient viral.
Manon nuance le propos "Il n'y a pas que les vues. On a toujours du soutien, on a de plus en plus de partenariats avec des institutions. La vulgarisation est toujours présente et soutenue."