Thread by @gplaye

Ce soir, suite à une altercation avec un bus RATP, le conducteur a roulé sur mon vélo. Roue arrière morte mais je n’ai rien. Je suis discret sur les réseaux, mais cette histoire mérite un #thread…

… Stationné au milieu d'un SAS vélo à un feu rouge, je vois un bus #RATP arriver bien vite de la rue de la gauche de l'intersection. Je vois aussi qu’il va me rentrer dedans si je reste où je suis. Je me dégage sur ma droite pour m’éviter une collision fatale, le bus arrive vite

Choqué, je fais demi tour et le rattrape à une intersection où il souhaite tourner à gauche encore. Je discute avec le conducteur pour lui témoigner ma peur. Il dit : « Je ne vous ai pas touché, vous étiez après la ligne continue du feu, vous n’aviez rien à faire là».

«Oui, mais monsieur, si je ne m’étais pas dégagé, vous m’auriez écrasé, j’ai eu peur, faites attention la prochaine fois. » Le ton monte. Et puis bus redémarre, il roule, il tourne à sa gauche. Mais à sa gauche, il y a mon vélo et il y a moi.

Ma roue arrière se retrouve vite sous sa roue avant gauche. Je m’écarte, il s’arrête. S’en suit une longue tentative de pression. « vous n’allez tout de même pas arrêter le trafic pour une roue de vélo. » « Vous allez payer le manque à gagner et les perturbation engendrée. ».

Je souhaite faire un constat, il me faut 1h pour le convaincre. Nous le remplissons. Selon lui il ne m’a pas touché, je l’ai provoqué et je nous fait perdre du temps précieux. Cette histoire est un exemple concret de la mentalité qui règne au sein de la RATP et de ses chauffeurs.

. Il a failli me tuer une fois, et a détruit ma roue lorsque je lui ai fait remarquer. Il me fait porter le chapeau parce que « les vélos font n’importe quoi, je les vois faire tous les jours ». Je passe l'ignorance du code de la route ou de l'existence du SAS vélo...

PS : j’ai pensé à vous lorsqu’une passagère du bus m’a glissé : « vous n’avez pas honte ? On travaille nous, on doit rentrer chez nous après notre journée ! Pourquoi faites vous cela ? ». Ahurissant. Révoltant. Choquant. Triste. Et malheureusement Parisien en 2017.