Nous détaillons aujourd'hui la surveillance de masse imposée par Facebook. #RGPD#ContreLesGafam
« La majorité des données analysées ne sont pas celles que l'on publie spontanément, mais celles qui ressortent de nos activités »
« Quand 2 milliards de personnes sont surveillées, de nombreuses corrélations apparaissent, prétendant révéler automatiquement nos personnalités »
En 2012, Facebook fait une expérience sur le fil d'actualité de 700 000 personnes, et conclut fièrement : « les utilisateurs ciblés commençaient à utiliser davantage de mots négatifs ou positifs selon l'ampleur des contenus auxquels ils avaient été “exposés” ».
C'est le comportement normal de Facebook, mais cette hiérarchisation de l'information ne se contente pas d'écraser notre liberté de conscience personnelle : elle a aussi pour effet de distordre entièrement le débat public. #fakenews & cie.
« Nous n'avons pas besoin de Facebook pour avoir des services de qualité et (réellement) gratuits. Il existe déjà de nombreuses alternatives dont le financement repose sur le modèle originel d'Internet : la décentralisation »
« Rejoindre collectivement ces alternatives est bien l'objectif final de nos actions, mais nous pensons pouvoir n'y parvenir qu'une fois chacun et chacune libérée de l'emprise des GAFAM »
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Le gouvernement veut réguler le Web. Se contenter d'alourdir les obligations des géants serait une approche superficielle.
Surtout, le droit doit évoluer pour favoriser le développement d'alternatives vertueuses.
Aujourd'hui, le droit impose des obligations lourdes à tous les hébergeurs, freinant le développement de saines alternatives aux géants ne tirant pas profit de la mise en avant de contenus conflictuels ou anxiogènes.
Or, c'est ce dont nous avons besoin plus que jamais.
Nous demandons que ces hébergeurs (qui ne tordent pas les débats dans leur intérêt) ne soient plus soumis aux mêmes règles que les géants.
Ces hébergeurs ne doivent plus supporter la charge d'évaluer la licéité des contenus. Seul un juge doit pouvoir leur demander de censurer.
Arrêtons de parler de « fuite de données ».
Transmettre à des tiers la liste de vos like est le fonctionnement « NORMAL » que Facebook vous oblige à accepter pour utiliser ses services. (1/5)
facebook.com/full_data_use_… :
« si vous publiez quelque chose sur Facebook, toute personne qui peut y accéder [vos amis] peut permettre à d’autres (comme des jeux, des applications ou des sites web qu’ils utilisent) d’y accéder » (2/5)
Facebook explique que « vous pouvez contrôler la plupart des informations que d’autres [vos amis] peuvent communiquer à des applications » mais que « ces contrôles ne vous permettent pas de limiter l’accès à vos informations publiques et à la liste de vos amis ». (3/5)