Ce matin je vais enfin avoir le temps de vous parler un peu d'#openaccess, mais avant j'aimerais faire un tout petit point sur le statut d'enseignant·e-chercheu·r/se.
On m'a reproché cette semaine (publiquement mais aussi par MP) de faire de la politique. Notamment, il serait anormal que je ne respecte pas le devoir de réserve, qui limite la liberté d'expression des fonctionnaires.
En fait, il y a une exception pour les EC. Cette exception se fonde sur le principe d'indépendance des EC, qui a été consacré par le Conseil constitutionnel en tant que "principe fondamental reconnu par les lois de la République".
Cela fait de notre indépendance un principe à caractère constitutionnel, donc "au dessus des lois", en quelques sortes.
Attention, ça ne veut pas dire qu'on ne peut absolument rien nous reprocher ni nous condamner, nous n'avons pas d'impunité !
Ça veut simplement dire que seul un tribunal, constitué de magistrats, peut fixer les limites, au cas par cas. Pas l'administration.
Cette liberté d'expression totale des EC est fondamentale pour nos missions d'enseignement et de recherche. Elle a pour but d'empêcher toute ingérence du pouvoir sur la science.
C'est aussi ce qui permet d'avoir des expert·e·s réellement indépendant·e·s.
Faudrait peut-être juste que les médias fassent appel à nous plutôt que toujours au 3 mêmes gus experts en tout.
Pour les références les plus importantes :
– Code de l'éducation, article 952-2 ;
– Conseil constitutionnel, décision n° 92-322 du 28 juillet 1993 ;
– Cahiers n° 30 du Conseil constitutionnel, commentaire de la décision n° 2010-20/21 QPC – 6 août 2010.
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Bonjour ! Aujourd'hui, nous allons parler de ... Rome ! Et plus spécialement de cette ville à l'époque moderne (XVIe-début XVIIe)
La vie quotidienne de Rome ne m'intéresse pas en tant que tel (monde des marchands, des artisans...). Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille l'excellente thèse de Jean Delumeau, Rome au XVIe siècle, dont une version "light" plus facile à lire (mais non moins rigoureuse)
Désolée de vous lâcher de temps en temps, je tweet quand mes élèves me laissent le temps 😉 donc je reprends
Bonjour à toutes et tous ! Voilà c'est le dernier jour que je passe avec vous et je ne pouvais pas partir sans vous parler une dernière fois de science-fiction, de mines et d'Anthropocène
Comme vous l'avez peut-être compris durant cette semaine, je m'intéresse à l'Anthropocène, cette période où les activités humaines sont censées des traces dans les couches géologiques de la Terre.
Et quand on s'intéresse à l'Anthropocène, on s'interroge sur le devenir de l'espèce humaine et sur sa possible disparition.
Et en se posant cette question, on se demande quelles traces de notre existence subsisteront ?
Quand l'Humanité aura disparu, que restera-t-il de nous ?
Bonsoir à toutes et tous ! J'espère que vous avez passé un bon jeudi. Pour vous accompagnez durant cette soirée, je vous propose un thread sur les minéraux de l'Anthropocène (Photo: simonkolleite)
Comme je vous l'ai dit lundi, je m'intéresse beaucoup à l'histoire de la géologie et de la minéralogie et leurs liens avec l'histoire environnementale. Je travaille notamment sur la baryte, la fluorite et depuis peu, je m'intéresse aux terres rares.
Mais il y a aussi un sujet que j'aimerai développer dans un futur proche, c'est celui des minéraux de l'Anthropocène (photo: de la canasevite, un minéral apparu sur les parois des galeries de la mine de fer de Brosso dans le Piémont)
Bonsoir à toutes et tous ! Commençons le petit thread sur les imaginaires minéraux et miniers et leur expression dans la science-fiction et la fantasy ;-)
Vous l'avez peut être remarqué, quand vous jouez à un RPG ou à un jeu de stratégie spatial, dans les films ou romans de fantasy ou les comics de super-héros et de SF, il y a toujours un moment ou un autre où vous êtes confronté à un caillou magique ou à une mine glauque
Dans les univers science-fiction et fantasy (SFF pour la suite), les minéraux et les métaux occupent souvent une place importante. D'eux dépendent l'avenir de la galaxie ou la survie de l'Humanité, la réussite d'une quête ou l'acquisition et la maîtrise de pouvoirs fabuleux
Donc, ma thèse porte sur la frontière franco-allemande entre 1871 et 1914, lorsque la frontière n’était pas le Rhin, mais « la ligne bleue des Vosges », lorsque l’Alsace-Lorraine était allemande.
Mais attention, ma thèse n’est pas une thèse sur l’Alsace-Lorraine ! Vorsicht !
Mes recherches portent sur la construction des identités et de la souveraineté à la frontière, en partant des acteurs locaux et non des États, à la frontière française et allemande la plus chaude du XIXe siècle.
Je pense vous faire un dernier thread sur les différences entre Physique Théorique et Physique Mathématique. Cela ne reflète bien sûr que mon point de vue, qui a traversé la Physique Théorique pour finir en géométrie/Phys-Math. N'hésitez pas à donner votre avis !
Alors quand je parle de physique théorique, je pense plus particulièrement à la physique des hautes énergies, théories d'unification etc. En fait c'est un biais cognitif de ma part: d'une part parce que c'est mon domaine de formation, et d'autre part parce qu'elles sont + connues
En réalité, je pense qu'on peut parler de physique théorique dès lors qu'on ne touche pas d'instrument ? Quid de l'ordinateur ? Quand on fait des systèmes dynamiques, on dit qu'on fait de la physique statistique ou de la physique théorique ?